Le Questionnaire de Proust revu par CEFF
1. Quel est votre salle de cinéma préférée et pourquoi ?
C’est facile : le ArcLight Theatre à Hollywood. C’est une salle incroyable, avec une projection à la qualité parfaite, un son incroyable, de superbes fauteuils, le tout s’additionnant en une expérience inoubliable. Ils ont un vrai souci du spectateur. On ne peut pas entrer dans la salle en retard, ils n’autorisent pas d’interruption. Ils protègent l’expérience du spectateur.
2. Votre diatribe cinématographique préférée.
Edward Norton dans La 25ème Heure, une tirade incroyable dans le miroir.
3. La mort à l’écran que vous n’oublierez jamais.
Le Mariage Rouge dans Game of Thrones.
4. La première affiche de film sur vos murs.
Le Parrain.
5. Le personnage de cinéma à qui vous vous identifiez le plus.
Simba dans Le Roi Lion.
6. Le regard caméra qui vous a le plus impressionné.
Kevin Spacey dans House of Cards.
7. Le film qui vous a le plus fait voyager.
Le trilogie du Seigneur Des Anneaux.
8. Si vous deviez vivre dans un film, ce serait…
Au-Delà De Nos Rêves, avec Robin Williams.
9. Le film qui vous a le plus fait peur.
Je n’ai jamais eu peur devant un film. Jamais, même petit. J’adorerais mais ça ne m’est pas encore arrivé.
10. Le film avec lequel vous avez le plus ri.
Je n’arrive pas à penser à un film qui serait le plus drôle de tous les temps. Disons que cette année le film le plus drôle que j’ai vu est Last Vegas.
Tommy Oliver a grandi en Philadelphie. Il a étudié à Carnegie Mellon University où il a reçu un double diplôme en Sciences Économiques et en Média Numériques. Il a toujours eu envie de raconter des histoires qui font réfléchir et parler, et cite la projection d’American History X comme une expérience décisive.
Après l’obtention de son diplôme il fait un passage par le monde des grandes entreprises américaines, avant de passer à la production et la direction de photographie sur différents projets. En tant qu’autodidacte, Oliver a le sentiment que son passage par les entreprises de la liste Fortune 500 s’est avéré un avantage. “Elles fonctionnent d’une manière très particulière et être capable de prendre ces pratiques et cette mentalité et de les transposer sur un tournage de film indépendant m’a été fort utile”. Il fait attention de s’entourer des bons collaborateurs : pour 1982 l’ingéniosité de sa chef décoratrice, de son accessoiriste et de sa costumière s’est avérée salutaire, permettant de mettre en scène un film d’époque en travaillant avec un budget limité. La levée des fonds nécessaires a été difficile, le tournage ayant commencé alors que la recherche de financements continuait. Malgré tout Oliver décrit le tournage comme un de ses meilleurs souvenirs, un moment gratifiant après le dur labeur de la pré-production.
Parmi ses influences il cite Douze Hommes En Colère de Sidney Lumet, le cinéma de Kubrick et dernièrement les films de Ron Howard, Paul Greengrass et James Cameron. Il aspire à faire des films qui ont quelque chose à dire, qui restent ouverts à l’expérience humaine, tout en réconciliant l’aspect business avec les aspirations créatives.
Aujourd’hui Tommy Oliver habite à Los Angeles, où il continue à travailler sur des films en tant que producteur, scénariste et réalisateur. Il produit deux films, un indépendant et l’autre avec un studio, tout en continuant l’écriture parallèlement.