RONE

Au cours de sa carrière musicale débutée en 2007, peu de choses sont restées aussi constantes que le désir de Rone d’expérimenter de nouvelles choses. Le producteur a collaboré avec de nombreux esprits contemporains français et internationaux, chacun dans un domaine différent de l’art : l’écrivain Alain Damasio, le Ballet national de Marseille (LA)HORDE et les réalisateurs Jacques Audiard, Frédéric Farrucci et Spike Jonze. Plus récemment Rone a composé la bande originale de la nouvelle série de Xavier Giannoli D’argent et de sang (Canal+). Cette incroyable polyvalence, également au cœur de ses cinq albums studio à ce jour, est en définitive ce qui a fait de Rone l’un des artistes les plus excitants de la scène musicale électronique et lui a valu de grandes distinctions telles qu’un César et le prix Cannes Soundtracks pour la meilleure musique de film, ainsi qu’un Prix des Indés dans la catégorie « live ». L’histoire de son album orchestral L(oo)ping, comme celle de tout grand saut, a commencé dans l’inquiétude. Même pour Rone, qui a l’habitude des coups d’éclat, l’orchestre a toujours semblé être un pas de trop. « Pour quelqu’un comme moi, qui est autodidacte, je ressentais un complexe d’infériorité par rapport à la musique savante », explique Rone. Heureusement, le compositeur et arrangeur Romain Allender était là pour briser la glace. Allender, qui travaille depuis de nombreuses années aux côtés d’Alexandre Desplat sur plusieurs musiques de renom (The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson et The Shape of Water de Guillermo del Toro entre autres), est un fan de la première heure de la musique de Rone, décelant dans le son de l’artiste une palette proche de celle de l’orchestre. Rone et Allender ont d’abord travaillé ensemble sur la pièce Motion, interprétée par l’orchestre Les Siècles en 2017, une collaboration qui a non seulement scellé leur amitié mais aussi ouvert un nouveau monde pour Rone, un monde dans lequel l’orchestre et l’électronique dialoguent avec une fluidité et une harmonie ludiques.

Throughout his musical career which started out in 2007, few things have stayed as constant as Rone’s desire to experiment with new things. The producer has collaborated with many contemporary spirits, both French and international, each in a different domain of art: writer Alain Damasio, National Ballet of Marseille (LA) HORDE, and filmmakers Jacques Audiard, Frédéric Farrucci and Spike Jonze. More recently, Rone composed the original soundtrack of Xavier Giannoli’s new series “D’Argent et de Sang” (on Canal+). This incredible versatility, also found at the heart of his five studio albums, is ultimately what makes of Rone one of the most exciting artists of the electronic music scene. It earned him important distinctions, such as a Cesar and the Cannes Soundtrack award for best film movie soundtrack, as well as a “Prix des Indés” (Indie Awards) in the live category. The story of his orchestral album L(oo)ping, like all great leaps, started out with worry. Even for Rone, who is used to stunts, orchestra always seemed to be one step too far. “For somebody like me, who is self-taught, I had a feeling of inferiority towards canonic music”, Rone expains. Thankfully, the composer and music arranger Romain Allender was here to break the ice. Allender has been working for many years alongside Alexandre Desplat on several renowned soundtracks (Wes Anderson’s The Grand Budapest Hotel and Guillermo del Toro’s The Shape of Water, amongst others) and is longtime fan of Rone’s music. Within the artist’s sound, he can detect a range close to that of the orchestra. Rone and Allender first worked together on the Motion, as interpreted by the orchestra Les Siècles in 2017, a collaboration that not only cemented their friendship but also opened up a new world for Rone, a world in which orchestra and electronica talk to each other with playful fluidity and harmony.

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