Berthe, ma grand-mère, veut mourir. Rien ne pourra l'empêcher ni la convaincre de rester parmi nous. Alors au lieu de lutter, pourquoi ne pas essayer de l’accompagner ?
Tuons Berthe, oui, mais avec du style.
Le 06 juin 2023, Berthe s’est donné la mort via une association d’aide au suicide. Alors pour ces derniers instants ensemble on a décidé de faire un film, comme un ultime feu d’artifice. Une ode à la vie à travers la mort, où la seule règle que j’avais était de ne pas faire un film triste.
À seulement 24 ans, le réalisateur suisse Sacha Trilles surprend avec son cinéma ambitieux, drôle et innovant.
Son parcours singulier débute à l’âge de 18 ans, lorsque, sans formation académique, il plonge dans l’univers du cinéma en se familiarisant tout d’abord avec la technique : de la caméra, en passant par la lumière jusqu’à la mise en scène, c’est sur le terrain qu’il se découvre.
Le premier film de Sacha Trilles, Berthe is Dead but it’s Okay, est un mélange fascinant de documentaire et de fiction, dépeignant les adieux d’un petit-fils à sa grand-mère, sur le point de se donner la mort.
Malgré l’urgence et des conditions de tournage uniques Sacha Trilles a assumé l’intégralité de la production de ce film. Un défi technique et financier qui a finalement donné naissance à une œuvre de liberté totale.
La liberté est l’essence même du cinéma de Sacha. C’est à travers des images fortes qu’il s’exprime : avec des tableaux puissants, des scènes chocs et une volonté de toujours nous surprendre. Il casse les codes et les règles d’un cinéma trop sage et d’une narration horizontale. Son approche surréaliste du documentaire transcende les frontières entre la fiction et l’intime. Créant un cinéma unique et puissant qui laisse une empreinte indéniable dans l’esprit des spectateurs.